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ALERTE lancée par le Réseau Education Sans Frontières

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Message  octavie Jeu 19 Juin - 10:18

Source : http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf.info
Le 19 juin, une enfant de trois ans va se croire abandonnée par sa
maman par la volonté du préfet de police de Paris et du ministre de
la rafle et du drapeau réunis, qui ont décidé de l'expulsion de la
maman. Ce sont les conséquences concrètes, humaines, palpables des
politiques démagogiques menées contre les immigrés. Il faut que les
responsables le sachent. Il faut que les députés européens qui
s'apprêtent à voter une directive aggravant encore les choses
mesurent les souffrances qu'ils infligent aux enfants et aux parents.
Il faut empêcher ça !

Le 17 juin 2008

MONSIEUR LE PREFET de POLICE
PREFECTURE DE POLICE
PARIS
concerne Jianquin MA née le 24/09/1983 en Chine de nationalité chinoise
objet : demande de remise en liberté et d'abrogation d'un APRF


Monsieur le Préfet,


Nous avons été informés de l'arrestation et de la mise en rétention
de Jianquin MA ; elle se trouve actuellement au centre de rétention
de Paris-Cité, ce depuis le 29 mai 2008.

Jianquin MA a été arrêtée suite à un contrôle sur un lieu de
travail.. Vous avez décidé d'un arrêté de reconduite à la frontière
à son encontre. Nous souhaitons vous apporter quelques éléments sur
sa situation.
Jianquin MA est entrée en France en 2003 avec son ami Jianzhen WANG.
Ils y ont commencé leur vie maritale. Ils sont résidents à Pantin où
ils sont locataires en titre d'un petit logement. Le 17 mai 2005, ils
ont donné naissance à une fille qu'ils ont reconnue tous deux. Cette
dernière est inscrite en maternelle pour la rentrée prochaine Ce
jeune couple essaie au mieux d'assumer ses charges familiales en
faisant de remplacements de temps à autres..

M. WANG et Mme MA n'ont qu'un souhait : pouvoir vivre dignement et
s'insérer dans un pays où ils ont choisi de stabiliser leur vie
privée et familiale.

Nous voulons attirer votre attention sur les effets dramatiques
lorsque une famille se trouve brutalement séparée. Un éloignement
serait totalement contraire au droit de vivre en famille et à
l'intérêt supérieur de l'enfant conformément aux textes
internationaux signés par la France. Il serait totalement
monstrueux aux yeux de Jianquin MA de lui arracher sa fille laissée
en France tandis qu'elle serait expédiée à l'autre bout du monde.

Nous apprenons qu'un vol est prévu pour Jianquin MA pour le jeudi 19
JUIN. Nous ne pouvons envisager que vous laisserez partir cette maman
laissant derrière elle, sa fille de 3 ans.

Aussi une nouvelle fois, nous voulons compter sur votre humanisme
pour que cette situation ne perdure pas et libérer ainsi cette jeune
mère dans les plus brefs délais. Dans le cadre de votre pouvoir
discrétionnaire, nous sollicitons aussi une abrogation de l'Arrêté de
reconduite à la frontière, lui permettant de présenter une demande de
régularisation.

Espérant beaucoup en une réponse positive et rapide, et vous en
remerciant, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en
l'assurance de notre considération.

VOUS pouvez envoyer ce mél aux personnes suivantes :

Préfecture de police
<mailto:prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr> prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr
fax Chef de Cabinet : 01 53 71 67 23
Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
Standard 01 77 72 61 00
Conseiller du ministre :
<mailto:patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr> patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet :
<mailto:thierry.coudert@iminidco.gouv.fr> thierry.coudert@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint :
<mailto:guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr> guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques :
<mailto:sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr> sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr
et <mailto:geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr> geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
à Matignon :
<http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire> http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Elysée :
<http://www.elysee.fr/ecrire/index.html> http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration)
<mailto:maxime.tandonnet@elysee.fr> maxime.tandonnet@elysee.fr
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Message  octavie Mar 24 Juin - 9:50

Centre de rétention : l'UMP accuse RESF, tollé des associations
Laure Bretton, édité par Pascal Liétout
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article68049

PARIS (Reuters) - Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a
provoqué lundi un tollé en s'en prenant aux associations de défense
des sans-papiers, notamment RESF (Réseau Éducation Sans Frontières),
qu'il accuse d'être en partie responsables de l'incendie du centre de
rétention de Vincennes (Val-de-Marne) dimanche.
Dans un communiqué, le député des Hauts-de-Seine demande que "toutes
les conséquences soient tirées y compris au plan judiciaire si la
responsabilité de membres de collectifs comme RESF était avérée".
L'incendie a presque détruit dimanche après-midi les deux bâtiments
du centre de rétention administratif de Vincennes, un des plus grands
de France, où étaient enfermés 273 étrangers sans papiers en instance
d'expulsion.
Le sinistre a été déclenché après le décès d'un Tunisien, retrouvé
mort d'une crise cardiaque dans sa chambre samedi.
Une quinzaine d'étrangers auraient profité du chaos pour prendre la
fuite. Le reste des internés administratifs ont été transférés en car
ou en train vers les centres de Palaiseau, Lille et Nîmes.
Selon plusieurs témoins, des retenus auraient mis le feu à des
matelas alors que se déroulait à l'extérieur une manifestation de
soutien.
"Il n'est pas tolérable que des 'collectifs', type RESF, viennent
faire des provocations aux abords de ces centres au risque de mettre
en danger des étrangers retenus", souligne le porte-parole de l'UMP
dans son communiqué.
Il réclame "la plus grande fermeté contre les collectifs qui se
livrent à ce type d'actions à proximité de lieux où ils n'ont
absolument rien à faire".
"DÉLIRE"
"Le véritable scandale n'est pas que quelques centaines d'hommes
désespérés aient incendié leur prison. Il est dans leur internement
administratif, prélude à leur expulsion", réplique RESF dans un
communiqué.
"L'explication aux événements d'hier à Vincennes est là, dans le
désespoir total de chacun des enfermés et dans la concentration du
malheur dans une centaine de cellules", souligne Réseau éducation
sans frontières.
S'en prendre aux associations, "quel délire !", dénonce le Parti
communiste pour qui "l'aveuglement sécuritaire de cette droite leur
fait décidément perdre la raison".
"L'incendie regrettable du (centre de Vincennes) n'est que le
symptôme d'une désastreuse politique du chiffre ou l'essentiel est
toujours plus de s'acharner sur les sans-papiers coûte que coûte,
l'humanitaire devenant quantité négligeable", souligne le communiqué
communiste, qui se joint à l'appel à manifester du Mrap mardi soir
devant ce qu'il reste du centre de rétention.
Pour le député socialiste Pierre Moscovici, la politique
d'immigration de Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux "risque d'aboutir
à la multiplication de ce type d'accidents".
"Ce que montre cet accident très grave, c'est qu'on ne peut pas
traiter les immigrés, quelle que soit la situation légale, illégale,
dans des conditions humaines", a-t-il déclaré sur France Info. "Il
est important que quelqu'un qui est immigré, qui vit sur notre sol,
puisse voir ses droits pleinement respectés", a-t-il ajouté.
Les Verts de leur côté s'adressent au tout nouveau Contrôleur des
lieux de privation des libertés, Jean-Marie Delarue, nommé ces
derniers jours, pour qu'il se saisisse "en urgence" de la situation
des retenus de Vincennes.
"L'incendie du centre de rétention de Vincennes est le résultat d'une
situation explosive et indigne, connue et provoquée par le
gouvernement", estime la secrétaire nationale du parti écologistes,
Cécile Duflot.
octavie
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Message  octavie Jeu 3 Juil - 9:52

RESF refuse de rencontrer Brice Hortefeux

Réseau national des militants,
collectifs d’établissements, syndicats et associations
pour l’information et le soutien
aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers

16 juin 2008
Monsieur le ministre,

Vous avez souhaité rencontrer des représentants du Réseau Éducation Sans Frontières avant la
présidence française de l’Union européenne. Dans le contexte actuel, une telle entrevue nous semble
inutile. Nous ne répondrons pas à votre invitation.
Malgré les fortes réticences de certains d’entre nous, dues entre autres à l’intitulé de votre ministère,
nous avions accepté d’être reçus l’an dernier pour ne pas condamner votre politique avant que vous
l’ayez officiellement énoncée.

Depuis lors vous avez fait vos preuves, au-delà de tout ce qu’on pouvait redouter.
Vous avez fait voter une loi destinée à empêcher les parents et les enfants de vivre ensemble et jetant
l’opprobre sur une immigration dont votre texte insinue, par son existence même, qu’elle serait trop
prolifique et aux filiations si douteuses qu’il faudrait recourir aux tests ADN pour les établir --pratique
jusqu’alors réservée aux affaires criminelles.

Vous avez assigné à vos services l’objectif de 25 000 expulsions en 2007, 26 000 en 2008, 28 000 en
2009, précisant à l’unité près, les quotas dus par chaque préfecture, comme s’il s’agissait de fret. Que
n’exprimez-vous vos objectifs en têtes ou en quintaux ?

Une expulsion est un cataclysme. C’est tout à la fois une arrestation inopinée, un emprisonnement, la
privation de son logement, un licenciement minute, la spoliation de la totalité de ses biens, parfois la
séparation brutale d’avec son conjoint et ses enfants, la dislocation de tout lien avec son milieu et ses
amis et une reconduite contrainte, éventuellement assortie de violences. C’est une humiliation totale
dont on ne se remet pas. Le pays dans lequel on avait placé son espoir d’une existence nouvelle, qu’on
avait parfois bataillé des années pour rejoindre, vous rejette, vous expulse et vous dépose comme un
déchet, sans bagage, sur un tarmac où personne ne vous attend. Même quand les expulsés ont des
proches au pays, il arrive que la honte les empêche de les rejoindre : celui qui faisait vivre toute une
famille est devenu une charge. Nombre d’expulsés finissent désespérés, désocialisés, à la rue,
mendiants, fous ou suicidés.

Ces ravages ne sont ni des accidents, ni des faux frais de votre politique. Ils sont son essence même.
Définissant le rôle de votre ministère dans une lettre aux évêques de France, vous assuriez : « Il faut
[…] adresser un message clair aux candidats à l’émigration, en leur démontrant que la clandestinité est
une voie sans issue ». Comment faire cette démonstration ? Toute l’histoire en témoigne, les seuls
« messages clairs » susceptibles de faire fuir une population de là où elle est établie ou de l’empêcher
de se rendre là où elle espère un avenir sont la violence et la terreur. La société française n’est
aujourd’hui pas prête à accepter le recours à la violence ouverte. Heureusement. Mais la longue liste
des situations choquantes de brutalité engendrées par votre politique témoigne du risque d’une dérive.
Quelques exemples, en quelques mois, à Paris. 20 janvier 2008, Sena, 9 ans, passait 24h, seul,
enfermé chez lui, terrorisé. Son père sans papiers était en garde à vue au commissariat du 10e. 8 février,
Osman, 2 ans et demi était seul pendant 3 jours, son père en rétention à Vincennes, sa mère à l’hôpital
en train d’accoucher. 4 mars, Cécile, 6 ans et Sylvie, 5 ans, étaient seules, leurs parents en garde à vue
au commissariat du 20e… Mars, Jennifer, 2 ans et Yasmina, 2 mois et demi, seules pendant 15 jours,
leurs parents en rétention, lui à Vincennes, elle à Cité… 27 mai 2008, Jeanne, 2 ans seule, son père en
rétention à Vincennes, sa mère alors au Sénégal… A chaque fois, la police était informée que les
enfants étaient seuls. A chaque fois, des parents, amis, militants du RESF ont veillé à la sécurité des
enfants ; Samir, 19 ans, élève du LP de Villeneuve sur Lot expulsé moins de 24 heures après son
arrestation sur une convocation piège. Des arrestations au domicile de familles entières. 240 enfants en
rétention en 2007. Yvan, Tchétchène de 12 ans, rendu invalide après être passé par la fenêtre à Amiens
en août 2007 pour n’avoir pas affaire à la police française. Chunlan Zhang tuée à Belleville dans les
mêmes circonstances. John Maïna, 19 ans, suicidé en février 2008 en apprenant que l’asile lui était
refusé, Baba Traoré, 29 ans, noyé dans la Marne en avril 2008 pour échapper à un contrôle de police.
Ces morts, ces drames, ces automutilations, ce désespoir qu’engendre votre action ne vous hantent-ils
pas ? Etes-vous fier d’imposer de telles missions à vos services ?

Il vous arrive d’en dire peut-être plus que vous ne le souhaiteriez. C’est ainsi que vous déclariez dans Le
Figaro du 25 avril 2008 : « Si mon souci est de répondre aux besoins des secteurs en pénurie de main
d’œuvre, j’ai aussi le devoir d’accompagner l’ensemble de la communauté nationale vers l’emploi. […]
Dois-je laisser sur le bord de la route des étrangers qui ont fait l’effort d’entrer légalement sur le
territoire, de satisfaire le parcours d’intégration ? Faut-il sacrifier leurs enfants nés ici ? […]. Discours
stupéfiant. Est-ce à dire qu’il y aurait des emplois « réservés » ? Occupés par des sans papiers
aujourd’hui, ils seraient « offerts » aux immigrés en situation régulière ou à « leurs enfants nés ici »,
c’est-à-dire Français pour la plupart mais n’ayant pas la tête à l’être assez pour qu’on ne leur propose
pas les emplois dévolus aux immigrés. Jusqu’à combien de générations ? A trop finasser on s’expose à
laisser échapper une sottise … ou le fond de sa pensée ? Il serait utile que vous vous expliquiez
clairement et le cas échéant, vous corrigiez ces propos.

La directive « retour » que vous avez adoptée avec vos collègues de l’Union européenne place les
étrangers sans papiers dans des conditions proches de celle de l’état de siège : jusqu'à dix-huit mois
d'internement pour le seul fait d'avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ; rétention et
expulsion de mineurs et de personnes vulnérables (femmes enceintes, personnes âgées, victimes de
torture...) ; possibilité d’expulser des personnes vers un pays de transit, même en l’absence de lien avec
ce pays ; interdiction de retour sur le territoire européen pour une durée de cinq ans de ceux ayant été
expulsés ; absence d'obligation de fournir un titre de séjour aux étrangers souffrant de maladies
graves ; application aux mineurs isolés de l'ensemble de ces mesures.
Les objectifs que vous dites vouloir assigner à la présidence française (interdiction des régularisations,
renforcement des actions policières, discours sur l’aide au développement, identiques depuis 1970) sont
dangereux et, de plus, inefficaces.

Selon les chiffres de votre ministère, de 200 à 400 000 étrangers sans papiers vivent en France. Il vous
faudrait de 8 à 16 ans pour les expulser tous, au rythme de 25 000 par an, à supposer qu’il n’y ait ni
naissance, ni entrée nouvelle.

L’action du RESF depuis quatre ans a contribué à mettre en évidence une évolution profonde de la
société française, l’acceptation de ce qu’elle est, une société diversifiée du point de vue de ses origines.
Le courant auquel vous vous rattachez prétend par calcul politicien enrayer cette tendance de fond. A
cette fin, il recourt à des moyens attentatoires aux droits de l’Homme et à la dignité. Nous sommes
convaincus que si d’aventure un manuel d’histoire consacre un jour quelques lignes à votre action, elles
ne vous feront pas honneur.

Ajoutons, pour finir que rien dans vos récentes déclarations ne laisse augurer un changement de votre
politique ni même l’ouverture d’un dialogue dont la seule fonction à vos yeux semble être une opération
de communication en prélude à la présidence française de l’Union européenne.
Ces raisons, entre autres, nous font décliner votre proposition d’audience. Nous vous prions, Monsieur
le ministre, d’agréer l’expression de la considération que mérite votre politique.

Pour le Réseau Éducation Sans Frontières
Richard Moyon
octavie
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